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Open Hambourg (DE) : Préambule pour Linz (AT)

En observant le classement des nations et les médaillés dans chacune des catégories à l’issue de l’épreuve hambourgeoise, on peut aisément imaginer le niveau de cette 9ème Karate1 – Premier League de l’année 2016.

« 1 200 compétiteurs, un plateau de niveau international avec tous les meilleurs présents et 7 tours pour gagner » explique Yann Baillon. Ayoub Neghliz abonde dans ce sens : « C’était une compétition d’un niveau mondial avec une forte adversité ».

Emily Thouy (-55kg), unique médaillée en combat, « gagne avec la manière en battant les meilleures de la catégorie qui étaient toutes dans le même tableau. Elle avait à cœur de se racheter après une saison 2015/2016 compliquée. Elle élève son niveau de confiance et envoie ainsi un signal fort à la concurrence. » La Vice-championne du Monde 2014 bat en effet Sara Cardin d’un petit point en quart de finale et l’espagnole Ferrer Gacia en demie, alors que sa partie de tableau était composée de Yassmin Attia (Egypte), Valéria Kumizaki (Brésil), Jennifer Warling (Luxembourg) ou encore Anzhelika Terluyga (Ukraine).

Pour les autres combattants alignés, aucune médaille. Inquiétant ? « L’inquiétude aurait été que beaucoup d’athlètes affichent un niveau catastrophique ou perdent au premier ou au second tour. La grande majorité des engagés a fait 4 à 6 combats, ce qui est encourageant pour la suite. Le mois qui arrive doit nous permettre de poursuivre ce travail. » explique Yann Baillon. En combat, Kenji Grillon (-84kg) et Anne-Laure Florentin (+68kg) se sont hissés en demi-finale de leur catégorie, mais perdent « les combats à médailles » (demi-finale et finale de repêchage). Lucie Ignace (-61kg), Leïla Heurtault (-61kg) et Alizée Agier (-68kg) s’arrêtent en quart de finale mais éliminent des athlètes intéressantes, comme la victoire de cette dernière sur la titulaire japonaise des -68kg, Kayo Someya (7/0).

Et Yann Baillon d’ajouter : « A titre personnel, je suis persuadé que les athlètes connaissent les objectifs. Ils ont pour la plupart l’expérience et gagner l’Open d’Allemagne n’avait pas un intérêt majeur, si c’est pour perdre au second tour à Linz. Ils doivent tous avoir un état d’esprit irréprochable en faisant une performance en Autriche ».

« En kata, nous revenons avec deux médailles sur quatre catégories engagées. En individuel, les deux représentants s’inclinent et ne parviennent pas à aller chercher une médaille, malgré les progrès observés depuis les championnats méditerranéens. Les deux équipes se positionnent pour leur part sur le podium, malgré une concurrence assez rude. Nous perdons nos deux duels en demi-finale face à l’Italie, sur un score serré (2/3). C’était une compétition de préparation et il ne faut surtout pas se tromper d’objectif. Les deux trios ont pris des repères et ont engrangé un maximum de sensations en vue de Linz. » explique Ayoub Neghliz.

Les karatékas sélectionnés seront en stage ce week-end. Si les techniciens se rendront au Centre National d’Entrainement de vendredi à dimanche, les combattants seront sur Orléans sur la même période. Au programme des deux groupes, entraînements et activités de cohésion, avant un ultime stage terminal en commun à Castelnau-le-Lez, du 13 au 16 octobre. L’Equipe de France s’envolera le dimanche 23 octobre pour l’Autriche afin d’y disputer les 23èmes championnats du Monde de l’histoire.

article &Photo © FFKDA


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